Le Désert de Zinarah, se situe au Sud-Est de Tallon, bordé par l'épaisse forêt sub-tropicale frontalière avec Cardol à l'Est, l'Océan des 7 Etoiles au Sud, et par le
Désert de Nazima au Nord qui, bien qu'il soit le plus petit, ce révèle être le désert le plus brulant de Tallon et ceux qui s'y sont aventurés, n'en sont jamais revenu.
Zinarah est sillonné en long en large et en travers par les
Badawis, une société nomade composée de quelques centaines de
Caravanes plus ou moins grande. Impossible à recenser exactement, on sait malgré tout que les Badawi sont quelques milliers à vivre dans ce Désert.
Chaque caravane constitue son noyau sur les Liens du Sang: un patriarche, sa matriarche, ses femmes, ses enfants, ses frères et sœurs et parfois même ses parents. Autours d'eux gravitent les cousins, oncles, tantes, membre d'autre Caravane par alliance, étrangers de passage, marchands et autres. Ainsi on désigne la Caravane par la famille qui en est le noyau: le patriarche Zàfer dirige donc la caravane Zàfer.
La tailles des familles noyau varie beaucoup d'une Caravane à l'autre, elle influence donc également l'importance d'une communauté à une autre au sein des Badawis. Une famille noyau composés de 2 individus sera toujours plus fragile que celle composé d'une quarantaine de membres.
Il n'est donc pas rare de voir une petite caravane venir grossir les rangs d'une plus grande. D'autre caravane, au contraire trop imposante et dont les déplacements se voient compromis à cause du nombre d'individus, ne rechignent pas non plus à se scinder en deux ou plusieurs branches pour le bien et la sécurité de tous.
Les Badawi élèvent des
Aponars. Ces créatures ont la carrure d'un chameau, elles possèdent deux bosses, qui leur permettent de survivre longtemps dans le désert. Elles sont pourvus d'une crinière et d'une queue comparable a celles d'un cheval. Sur le reste du corps, elles ont une fourrure aussi dense que de la laine de mouton qui permet à l'animal de se protéger des longues heures passés au soleil et l'aide à réguler sa température.
Les aponars sont les fidèles compagnons des Badawis, ils leur servent au transport et au déplacements, de nourriture, et de matière premières dans bien des domaines d'artisanats. Il n'y a aucune carcasse d'Aponar à l'abandon dans le désert, tout est réutilisé, même les viscères qui servent d’appât pour la chasse au vautours. Quand au cœur de l'animal, il est enterré profondément dans le sable pour servir d'engrais à une mystérieuse plante:
le Ja'zha'la (dit Jaz' pour les connaisseurs).
- Spoiler:
Nom:Ja'zha'la aussi appelé le Jaz'.
Localisation:Uniquement dans le désert de Zinarah. Sud-est de Tallon.
Description:Au début de sa maturité la plante possède une grosse racine violette-rouge, qui s’étiolera au fil de la pousse de la plante. La racine est repérable après le passage de tornades dans le désert de Zinarah. Le violet pétant tranchant avec la couleur du sable du désert.
En milieu de maturité, la plante s’élève, et une tige commence a se former. Dans le même temps la racine perd de sa consistance et commence a s’étioler, elle s’étire et se subdivise en plein de petites racines qui iront chercher la moindre trace d'humidité dans le sol.
Lors de sa maturité complète, la plante est comparable a une plante grasse, la fleur est du même violet-rouge que la racine de départ. La fleur embaume d'une senteur proche de ce qu'on pourrait comparé a l'opium terrien.
En fin de maturité, la fleur laissera tomber une dizaine de petite graines, aussi fine que des grains de sable.
Utilisation:Les badawi utilisent un procédé tenu secret, se transmettant de pères en fils, et de familles en familles, afin de tirer un suc violet de la racine du début de maturité de la plante. Ce suc est résineux, les badawis en forme de petites boules aussi grosse que l'ongle d'un auriculaire et le vendent au marché de l'Arche du Crane le plus souvent. Ce suc serait une drogue très prisée des riches Tahalli. Elle se revend a prix d'or sur tout Ganarah, bien entendu...sans être déclaré aux frontières.
Des le début de sa maturité, la racine perd tout intérêt, il paraitrait qu'elle n'aurait plus aucune utilité.
On murmure cependant par le désert, que les femmes badawi utiliserait les feuilles pour faire un thé léger qui calmerai les enfants lors des nuits de tempêtes.
Comment utiliser le suc résineux?La petite boule formée par le suc résineux est appelé
Afyone. On consomme donc des afyones de Ja'zha'la ou plus communément des
Afyones de Jaz, ou AJ pour certains quand on veux éviter de se faire choper par les forces de l'ordre.
On utilise pour bruler la résine un
Boubru, c'est une sorte de sarbacane trouée en son milieu pour y poser la boule de résine.
On allume la résine, et la laisse se consumer doucement.
Il faut être deux pour consommer du Jaz', un a chaque bout du Boubru.
Il est de coutume que chaque utilisateurs du boubru compte jusqu’à 3 avant que le premier souffle fort de son coté, alors que l'autre inspirera grandement. Avant d’échanger naturellement les rôles.
Le Jaz' se consomme allongé car ses effets son immédiat.
Effets:Les premières prises provoquent de fortes nausées, ce n'est qu'après environs 3 prises que l'usager n'aura plus de haut le cœur.
Il ressent immédiatement un sentiment de bien être et d'exaltation. Pour comparaison simple c'est comme si son esprit s'ouvrait a un monde totalement inconnu. Certains peuvent voir des choses jusque la inexistante, et d'autres perçoivent comment solutionner leurs problèmes. On raconte qu'en Sarda certains mages en userait pour voir les flux de mana et percevoir la toile magique.
Les effet peuvent varier d'une individu à l'autre, mais dans tout les cas on observe pas d'effet négatif. Les utilisateurs sont calme, et planent a 10 000 au dessus de tout le monde, certains sont pris de fou-rire et quand d'autres se sentiront plus calme que s'ils étaient dans leur tombe. Une des légende de Tallon dit que certains amants en usent pour avoir des rapports sexuels hors du commun, qu'ils seraient tellement bestiaux que ceux qui auraient utilisé le Jaz a cet escient se tairait sur leurs ébats pour ne pas passer pour des bêtes.
Son usage répété conduit à l'accoutumance, à un état de manque inconscient. Dès qu'on a consommé plus d'une petite dizaine de fois le Jaz, on le consommera a vie. Il n'existe aucun palliatif permettant d’arrêter de le consommer. Cela peut être une seule fois par mois, comme tout les jours, tout dépend de l'accoutumance créer au début. Très rare sont ceux qui sont dépendant du Jaz' quotidiennement. La majorité des consommateurs en prennent une fois par semaine.
Effets secondaire:Vomissement, perte de a notion du temps, perte de la mémoire a court terme.
Provoque l'infertilité chez les femmes, après plusieurs prises régulière la matrice féminine deviendra stérile.
On a repéré chez des consommateurs régulier âgé un changement de couleur l'iris de l’œil, il deviendrait du même violet-rouge que la racine de la plante.
Mythes & Légendes:Il se chuchote que les badawi planterait le cœur de leurs aponars pour que les graines de la plantes aient un élément nutritif pour commencer a grandir, c'est a cause de cela que la racine aurait une si belle teinte violette-rouge, de la même teinte que le cœur d'un aponar.
Les Badawi profitent des tempêtes qui déplacent des tonnes et des tonnes de sable pour ensevelir les cœurs tout frais et récolter les racines de cette plante. La transformation de ce végétal en drogue, qu'ils revendent ensuite aux marchands ou dans les oasis, est un secret qui se transmet de générations en générations parmi les hommes de la communauté, cependant
ils n'en produisent pas autant que les apparences le laissent croire, pour la simple et bonne raison que les cœurs d'aponars sont ceux décédé de vieillesse ou de blessure mortelle causée lors d'attaque de la caravane. De plus le processus de fabrication tenu secret est très long . A cause de cette agriculture particulière, ils traquent les tempêtes de sable. La dangerosité de la chose inspire leur religion et leur mode de vie.
A cause de la situation géographique du désert de Zinarah, les courants océaniques froid qui remontent vers les terres et les vents brulants provenant du Désert de Nazima forment de très belle tempête quand ils se rencontrent. Chez les Badawi ,
le dieu unique est celui qui commande au vent. Il se nomme
Zoubarha. ( A prononcer Tzaoubarrrra).
Il existe une légende fondatrice du culte, que chaque mère badawi apprend a ses enfants:
- Citation :
- Il y avait autrefois une très belle femme appelée Zina, épouse de Nassim. Tout deux s'aimaient et beaucoup les enviaient. Nassim travaillait dur pour offrir les plus belles parures et rendre sa femme encore plus belle qu'elle ne l'était. Aucun dans la caravane n'osait essayer de la séduire par respect pour Nassim, mais tous l'admirait lorsqu'elle montrait ses charmes. Aimé de tous grâce a son maris, Zina le lui rendait en éduquant leur enfants, pour en faire de bon Badawi robuste, elle tissait et cuisinait comme personne. Dans sa bonté, elle enseignait ses Arts aux autres femmes, tout comme Nassim aidait ses frères à travailler le sable et a chasser pour ensuite avoir de quoi embellir leurs femmes respectives.
Un jours, alors que les hommes chassait parmi les dunes, un vent nommé Zoubarha vint serpenter parmi les tentes de la caravane et il vit Zina. Il en tomba éperdument amoureux dans la seconde et s'employa à l'éloigner du campement pour la séduire librement. Elle le suivit dans le désert pendant des jours, alors qu'il lui brouillait les sens. A son retour Nassim fut mortifier d'apprendre la disparition de sa femme, sachant que tout ses frères étaient occuper ailleurs , il mit ce rapt sur le compte d'un étranger. Il parti dans le désert a la recherche de Zina, arme à la main.
Pendant ce temps là Zina repoussait les avances répéter de Zoubarha. Elle était bientôt trop épuisée pour lutter et Zoubarha allait pouvoir assouvir son ardeur lorsque Nassim apparut en haut de la dune. Il devalla la pente avec un cri de rage et repoussa Zoubarha en lui infligeant une profonde blessure. La forme humanoïde empruntée par le dieu, pour essayer de séduire Zina, éclata aussitôt. Vexé et en colère, il se mit a agiter le sable autour d'eux avec un vent d'une telle force que l'un et l'autre furent disséminé, privé de leur corps de chaire et de sang.
Zina fut alors happé par un vent froid et fut envoyé au sud, près de l'océan et Nassim fut envoyer au nord vers le Désert de Nazima. Depuis ils cherchent à se retrouver, parcourant l'un et l'autre le désert et lorsqu'il se trouve, une nouvelle tempête se lève pour les séparés. Cet ainsi que Zoubarha les as maudit.
Les Badawi confectionnent des amulettes en os d'aponar en l'honneur de leur dieu. Généralement les hommes portent ses amulettes a leur vêtements, cousu, en collier, ou en fermoir; les femmes elles s'ornent les cheveux avec.
Les hommes prient tous ensemble pendant la confection du diner par les femmes. Ils répéterons plusieurs fois les premiers couplets, jusqu’à ce que la
Nhou'zla (la matriarche) face un signe discret à
l'El'heb (le patriarche). L'homme doit faire pénitence plus longuement que la femme car dans le mythe fondateur, l'homme a osé infliger une blessure au dieu, il est donc plus impur que la femme. Les femmes apportent les plats sur un couplet précis de la prière, après que l'El'heb ait reçu le signe, et se joignent aux hommes avec les enfants pour psalmodier les deux derniers couplets d'une seul voix et entamer le repas ensuite. Le reste du temps chacun est libre de prier et de rendre honneur a Zoubarha quand il le souhaite. Il est de coutume que l’étranger se joigne au prières, même s'il ne les connait pas on lui demandera de faire pénitence et de respecter le temps de calme avant le repas.
Voici la prière principale du culte de Zoubarha:
- Citation :
Hys jarelimy inhy jedya dinbec bnadeis imdneleac.
Hihl yd uteu huh hece luhtesahdis amaevaht.
Eh id acd cat haxia ciclebed ymexiad ai y mepanu.
Himmy vylemece.
Himmy id bammahdacxia yikia.
Vicla yildun anyd hal ebcis ymexiys jam amaevaht jamed buciana.
Himmys nruhlic binic huh ahes jimbidyda ai amasahdis sykhy akacdyc.
Id eh bimjehyn inhy. Sunpe jedya bammahdacxia cas.
Himmy vylemece.
Himmy id bammahdacxia yikia.
Bammahdacxia id teys mau, huh aiecsut sadic.
Linypedin teldis syinec akad dammic bmylanyd aiecsut.
Lnyc vnehkemmy jumidbyd yildun.
Himmy vylemece.
Himmy id bammahdacxia yikia.
Lnyc luhcaldadin sumacdea vylemecec.
Lmycc ybdahd dylede culeucxi yt meduny.
Dunxiahd ban luhipey hucdny, ban ehlabduc resahyauc.
Himmy vylemece.
Himmy id bammahdacxia yikia.
Tuhal knyjety jejanny munas ai summec.
Bnyacahd ciclebed tumun yd jamed luhjymmec.
Vaikeyd yl cat maldic. Bnyacahd y yikia huh amed nidnis myunaad.
Himmy vylemece.
Himmy id bammahdacxia yikia.
Himmy vylemece.
Himmy id bammahdacxia yikia.
Après avoir posé la question a un badawi, il vous dira que la prière est dans la langue de Zoubarha, c'est a l'homme et a la femme de s'adapter au langage du dieu, et non le dieu qui doit comprendre le langage commun.
Les Badawi sont très attachés a ce mythe et il explique à lui seul bon nombres des comportements de la communauté. Les traditions sont une choses très importante pour eux.
AUCUN Badawi n'enfreindra les traditions, sous peine d'être déshonoré. Ils ont un sens de l'honneur hors du commun, certains finissant même par mettre fin à leur jours lorsque le déshonneur touche toute la famille. Les femmes quand à elles sont abandonnés dans le désert si elle ne parviennent pas a se racheter. Ainsi, il leur laisse une chance de survivre si ...elle croise une autre Caravane, mais trouver une femme seule dans le désert n'est jamais bon signe et on la pense mauvaise. Avant d'arrivé a de tels extrémités cependant les Badawi cherchent avant tout a réparer l'affront, que ce soit en combattant celui qui les insulte ou en faisant pénitence de leur propre chef ou sur ordre du patriarche.
Selon le plan sociale inspiré de leur religion, les hommes, sous l'égide de l'El'heb, se dédient aux travaux à l'extérieur du campement: la chasse, la défense et/ou l'attaque (oui ça arrive, il y a aussi des guerre de pouvoir chez les Badawi), la culture du Ja'zha'la, le commerce et le marchandage, et assurent la sécurité du campement, des femmes et des enfants.
Les femmes se dédient aux travaux intérieurs, sous l'égide de la Nhou'zla, comme le tissage, la cuisine, l'éducation des enfants et l'entretient des feux. La seule et unique tache que certains hommes partagent avec les femmes c'est l'artisanat, domaine dans lequel l'homme sera toujours le créatif et le donneur de consigne et la femme la simple exécutante de l'ouvrage. Ce qui ne les empêchent pas, ni l'un ni l'autre, de trouver plaisir a se retrouver autour d'un tressage de panier par exemple.
La femme Badawi dépend toujours de l'homme, il prendra toujours la décision pour elle, sans pour autant la restreindre au statut d'esclave contrainte et dévouée. Les Badawi les respectent, ils les protègent juste jalousement en leur qualité de père, de frère, de maris, de fils ainé, d'oncle, de cousin ou de neveux. La femme Badawi à le droit de parole et l'homme écoutera toujours son avis dans l'intimité. Même le patriarche y prêteras attention qu'elle soit jeune, marier, ou déjà aïeule et la femme accordera une confiance totale, pour pas dire aveugle, quand à la décision prise puisque sa sécurité dépend des hommes et que finalement elle ne connait pas grand chose du monde extérieur. Au point que le mode de vie des femmes indépendantes lui parait étrange, effrayant, voir même mauvais. Elles ne sortiront jamais seule de leur famille pour parcourir le monde car leur place est aussi une place de choix. Elles ont un rôle clé dans un campement et le savent très bien.
Elles sont vêtu d'un
t'heos qui est une longue robe taillée dans une matière légère qui possède une sorte de capuche. Le T'heos est porté avec un voilage épais, souvent multicolore et joliment brodé, qui cache la bouche et le nez ainsi que le cou. Elles traversent le désert et se présentent ainsi lorsque le campement accueille des étrangers. La tenue portée dans la tente est bien différente. En compagnie de leurs famille, elles adoptent une tenue beaucoup plus légère, une tenue de mousseline toute en transparence qu'elles appellent
Piamut. Elles sont coquettes et savent se mettre en valeur. Toutes les femmes du campement mettent leur bijoux en communs pour se parer de mille feu , les soirs de fête ou dans l'intimité de la tente de leur maris. Voir une Badawi en Piamut est extrêmement rare pour un étrangers. C'est un honneur réservé aux futurs époux ou aux amis qui reçoivent l'entière confiance de la famille. En présence des étrangers les femmes se font discrète, silencieuse et réservé, ce n'est pas un signe hostile, c'est une manière de protéger à leur échelle les richesses du campement, car elles sont de véritable joyaux vivant. Elles ne dansent que pour leur maris, mais peuvent chanter ou jouer du Oud en public, devant des étrangers ou non.
L'homme Badawi quand a lui porte une large ceinture de cuir sur le ventre, ce qui lui sert bien souvent de protection lors des affrontements. Ils se protègent du soleil avec de large cape à capuche et des pantalons de toile d'aponar de la même couleur que le sable pour se dissimuler lors de la chasse, ils portent également de haute botte qui leur tiennent solidement les chevilles afin de courir plus facilement sur le sable grâce a des semelles un peu plus large que le pied. Ils portent toujours un long foulard épais aux couleurs de leur famille, de celle qu'ils servent ou dont ils reçoivent la confiance. On appel ces foulards les
Khu'àn . Accroché à la ceinture, sur l'épaule ou enrouler autour des bras. Plus le temps passe plus ils les raccourcissent. Le Khu'àn le plus long sera toujours la marque d'appartenance récente à telle ou telle famille. Les plus solitaire ou les patriarches peu puissant ne portent donc qu'un Khu'àn sur eux. Il est très rare d'en porter plus de 5. Lorsqu'un Badawi perd ou ne fait plus confiance à l'une des familles, il teinte le Khu'àn correspondant en noir, ne laissant la couleur ou le motif d'origine visible qu'a l'extrémité. Il le laisse ensuite s'user, s'il ne reçoit pas de nouveau foulard en signe de rédemption. Lorsque les fibres colorés ont disparues le pardon est impossible et c'est généralement le signe d'une haine qui se transmet oralement de génération en génération dans les cas les plus extrêmes.
Les Badawi sont
polygames et les femmes n'y voient rien a redire, car plus il a de femme, plus l'homme est riche forcément. Elles ne se privent pas, malgré tout, de se jalouser entre elles lorsque l'une reçoit plus de faveurs. Dans ces cas là c'est la Nhou'zla qui tranchera si du mal est fait. On laisse aux femmes les affaires de femme. Si la jalouse prend l'homme pour cible en revanche, cela change complètement la donne et les hommes trancheront beaucoup plus durement pour mettre fin à la querelle. Les Badawis pratiquent l'acte d'amour en toute intimité. Un Badawi n'embrasse pas sa femme que cela soit devant sa famille ou devant un étranger. A cause du mythe de Zoubarha, ils préfèrent garder leurs femmes jalousement pour eux, et ne montreront a personne leurs sentiments. Cela ne les empêche pas d'être de fabuleux amants dans l'intimité, et d'aimer toutes leurs femmes. Il n'est pas rare d'ailleurs de voir plusieurs femmes rejoindre en même temps la tente d'un même homme, les pratiques sexuelles ne se limitant pas a une seule partenaire. Il est a noter cependant qu'aucun des Badawi ne pratique l’échangisme...dans de rares cas si une femme est délaissée depuis trop longtemps par son mari, elle peux demander à la Nhou'zla interféré en sa faveur auprès de l'El'heb afin de changer de mari, ou de protecteur.
Les Badawis se marient selon un rite particulier, ils s'unissent lors d'une tempête de sable. Le futur époux aura demandé a l'El'heb et a la Nhou'zla l'autorisation d'emmener la femme qu'il souhaite prendre comme compagne dans la tempête. Une fois l'autorisation obtenue, la caravane attendra une tempête de sable, tous les badawis se mettront alors a prier lors de celle-ci. Les deux époux iront marcher au cœur de la tempête se tenant par la main. La femme aura tissé pour l'occasion une longue étoffe d'aponar ornée de pierreries. Elle passera l’étoffe dans le dos de l'homme qui la ramènera entre ses mains en allant enlacer sa future femme. Il l'enlacera jusqu'à la fin de la tempête, la protégeant au monde du regard et faisant ainsi le serment corporel de toujours la protéger tel le joyau qu'elle est. Au retour du calme, si aucun des deux n'a été tué, alors c'est que Zoubarha consent a les unir. Une grande fête est alors organisé dans le campement pour célébrer la nouvelle union.
De ce que certains voyageurs racontent, les hommes Badawis consomment souvent du Ja'zha'la. Ils l'utilisent afin de communier avec leur âme de poète. Ils écrivent des vers et se détendent, certains écrivent même des chansons. Ils iront faire la cours a leur femme, dans l'intimité de leur tente, et il n'est pas rare de voir un mari déclamer des vers jusqu’à ce que sa femme s'endorme. Le Ja'zha'la est cependant l'usage exclusif des hommes, une femme qui en consommerait serait laissé dans le désert seule et sans eau.
Les Badawis vivent dans des tentes tissées par les femmes, elles sont faite de laine d'aponar. Quand une famille établit sont campement, les hommes sont chargés par les femmes de planter les piliers centraux des différentes tentes, ainsi que d'attacher et de sécuriser les voilages pour que le vent et le sable ne s'y infiltre pas. Les femmes font de sortes que les tentes puissent communiquer entre elles à quelques pas les unes des autres. Les tentes sont construites grâce a de multiple pans de toile tissée ce qui permet d'ouvrir certains cotés, et non d'autres suivant la direction du vent, pour optimiser la fraicheur pendant les journées.
Un campement basique se compose ainsi:- Une grande tente centrale où les hommes mangent, boivent, jouent ou s'occupent de leurs affaires. Au moment des repas, les femmes rejoignent les hommes sinon elle ne se montrent que pour servir le thé ou les fruits séchés d'une collation. Il est a noté qu'une femme ne mangera pas avec les hommes lorsqu'un étranger est inviter dans le campement.
- Une tente moins importante qui est le quartier des femmes souvent adossée à la grande tente, elles y tissent la laine ou préparent le diner. Elle y passent tout leur temps, avec les enfants de sexe féminin le plus souvent, ou les très jeunes enfants. Les petits garçons étant très tôt confié à leur père.
- Une tente pour chaque homme afin qu'il puisse honorer intimement sa ou ses femmes (selon l'humeur puisqu'ils sont polygames).
- Une tente dortoir pour toutes les femmes "inoccupées" durant la nuit et les enfants.
- Une tente pour les potentiels invités, c'est la tente la plus luxueuse de la caravane. Cette tente même si elle restera inoccupée la plupart du temps est TOUJOURS monté par les badawis,
ils ont une hospitalité légendaire et ne refuse jamais a un homme l'asile de son campement, de peur que ce soit Zoubarah ou un autre esprit du vent et qu'il se mette en colère.
Les Badawis sont des hôtes exceptionnels, grâce à leur religion, ils accueillent chaque voyageurs comme un dieu. Les mets les plus raffinés sont concoctés, les vins les plus liquoreux sont mis a décanter, et la tente la plus luxueuse leur est réservé. Une des femmes viendra jouer du Oud pendant le repas afin d'aider a la digestion de leur hôte.
Ils accueillent n'importe qui, ils se fichent pertinemment que dans d'autres terres l'homme soit un voleur de chevaux ou un roi, tant qu'il ne s'en prend pas a la caravane et a ses habitants. En revanche, ils n'oublient jamais les étrangers qui leur cause du tord, s'ils en ont l'occasion il
le marqueront d'un trait profond sur le visage, parfois fait à la va-vite si le fourbe prend la fuite avant la fin. Malgré leur nature accueillante et chaleureuse, on ne ressort pas indemne d'un conflit avec les Badawi.
Cela n'empêche pas les truands d'attaquer les caravanes, car
il ne reste que peu d'aponars à l'état sauvage, et le
secret du Jaz' rend également quelques sorciers mal intentionnés, voulant s'approprier la méthode de fabrication.
Les Badawis ne sont pas réputés pour être un peuple hostile, ce sont de très bon guide et entre deux tempêtes de sable, ils prennent le temps d'escorter les convois de marchands en détresse. Ils monnayent ce service par le troque les trois quart du temps. Cependant les femmes indépendantes comme les sorcière, les mages ou autres seront délaissés. Par respect d’ailleurs, même si la chose parait vaniteuse, ils n'adresseront pas la parole aux femmes étrangères et durant le voyage, elles seront laissé à la charge des invités masculins, sans êtres mêlées aux femmes Badawi. Les invités devront eux-même répondre du comportement de leurs accompagnatrices vis a vis des Badawi, si ces étrangères sèment le trouble dans la communauté.
Les Badawi ne s'aventure que très rarement dans
l'Arche du Crane, juste pour revendre une fois tout les 6 mois environs leur production de Ja'zha'la et faire quelques provisions. Ils achètent aussi souvent des joyaux qu'ils distribueront parcimonieusement a leurs épouses au fil des mois.
Il arrivent que certaines petites caravanes, ne dépassant pas la dizaine d'âme, s'aventure au delà du désert pour vendre ou troquer, mais très vite les badawis ont le mal du pays et se pressent de rentrer retrouver leurs grains de sables.
On les décrit le plus souvent comme des gens simples, qui sont un peu pauvre sur les bords, c'est sans compter les trésors que cachent jalousement les femmes de la caravane.by Tsumy & Sharpe
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