Les plaines de la perdition.
Comme vous pouvez l’imaginez, avec un nom pareil, ce n’est pas vraiment une zone paradisiaque.
Il est dit qu’il y a 2000 ans, cette région qui se nommait encore « les plaines de Silverbury » était une vaste étendue sauvage, dirigée par le roi Veliar, qui était un mage puissant et bienveillant. Il était connu de tous pour l’amour réciproque qu’il portait à son peuple et au fait qu’il croyait profondément au bien en chaque être humain. A la mort de son frère cadet, il prit d’ailleurs sous son aile son neveu Filzbürg qu’il éleva comme un fils, au côté de son propre fils unique et héritier au trône : Eôl.
Les années passants, les jeunes hommes étaient désormais radicalement différents : Eôl était un jeune garçon doux, pacifique, proche des idéaux de son père, tandis que Filzbürg, qui avait grandi dans l’ombre de son cousin et condamné à jamais à être sujet, était un jeune homme brillant mais dévoré par l’ambition. A sa majorité il lui fut accordé une partie du royaume, la côte ouest des plaines, mais cela ne lui suffisait pas..
Utilisant comme excuse un duel d’honneur auquel l’héritier refusa de participer jusqu’au dernier moment, Filzbürg assassina son cousin de dos en usant de magie dont il était très familier.
Cet acte infamant, dicté par la jalousie et l’arrogance du neveu, rendit fou de chagrin le roi Veliar qui lui déclara la guerre. Ce dernière fut longue, magique, dévastatrice.
Ayant décidés de ne rejoindre aucun coté tant ils ne voyaient pas le bout de cette guerre, les autres peuples de Ganarah décidèrent alors de faire construire une grande muraille autour des plaines, afin de protéger leurs peuples de cette bataille entre les deux sorciers. Cette barrière n’était pas qu’un long et haut mur, elle était également magique.
Après un combat ayant duré quelques décennies, Veliar eut enfin raison de Filzbürg, mais cela ne soulageait pas son chagrin : dans sa folie il était détruit une bonne partie de son royaume. Une partie de la population avait fuient, l’autre massacrée pendant cette terrible guerre civile. Le lâche abandon des autres peuples à qui il avait autrefois prêté maintes fois secours était le plus douloureux : il l’avait enfermé dans une prison de pierre dont il ne pouvait sortir..
La mort de sa famille, les ravages de la guerre changèrent Veliar. Il était devenu mesquin, mauvais et rongé par la colère. L’ancien roi pacifique se plongea alors dans l’art de la nécromancie et se laissa peu à peu charmer par des démons provenant de plans démoniaques.. Poussé par leurs paroles de sirènes, il fit ouvrir un portail au sein même de sa forteresse abandonné de Karz’Feroth, pour qu’ils puissent répondre à ses prières : Faire renaitre son fils tant aimé et le venger de l’abandon des peuples libres de Ganarah.
Mais il fut dupé et devint esclave de ces démons, et d’ancien roi de paix, il devint aux fils des siècles une Liche, dévorée par la haine, le chagrin et le regret.
On raconte ensuite que Veliar fut enchaîné dans un ultime moment de faiblesse au portail. Parce que ce dernier était lié à son âme, il fut condamné à y être attaché, dans un état de souffrance constante, pour qu’il reste constamment ouvert.
Pendant ce temps, aucun peuples ne se doutait de ce qui se tramait dans les anciennes plaines fertiles. Près de 1000 ans après le début de cette guerre, les démons réussissèrent à bercer une fine brève dans la muraille magique. De nos jours les plaines de la perdition est la seule contrée impie de Ganarah et l'alliance des Duranins aux divers peuples libres de ce monde garde la muraille afin d'éviter le mal de se répandre. Seules les créatures les plus repoussantes y vivent, mais rien n’y pousse, tout n’est que mort et désolation, des plaines stériles de feu, de cendres, de laves, et dont le ciel noir masque la lumière du soleil depuis mille ans..
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En gros, visualisez le Mordor !
